Manuel anti Manipulateurs Pervers Narcissiques

Vous venez de réaliser que vous êtes sous l’emprise d’un manipulateur pervers…
Réagissez et protégez-vous, mais pas n’importe comment.
Vous venez de réaliser que vous êtes sous l’emprise d’un manipulateur pervers…
Réagissez et protégez-vous, mais pas n’importe comment.
"On assiste bien à une entreprise de diabolisation de la mère et de l’enfant, c’est typique, pathognomonique pourrait-on même dire de ces situations. Dans ce livre, je décris tous ces mécanismes d’alliance qui peuvent impliquer des professionnels. Il y a des alliances perverses, c’est-à-dire que le parent maltraitant peut alors s’appuyer sur un professionnel lui-même pervers qui va s’allier à leur cause (oui ça existe !), les défendre, et contaminer aussi tout le reste de l’institution. Ils arrivent aussi à cultiver le déni des gens et à construire avec eux ce qu’on appelle la communauté de déni (on tait quelque chose dans un pacte tacite souvent inconscient pour maintenir le déni qui nous protège). Ils arrivent au travers de nombreux mécanismes que j’ai décrits (alliances diverses, emprise, manipulation, contamination délirante…) à mettre les professionnels de leur côté, ce qui est finalement assez facile parce que l’on n’a pas envie de voir ces drames-là. Ce n’est pas très dur de se ranger du côté du bourreau, c’est plus difficile et coûteux psychiquement de se ranger du côté de la victime…"
Cela ne fait pour moi aucun doute, mais ce propos doit être nuancé.
Ce point est essentiel à comprendre pour mieux se protéger, se reconstruire et, le cas échéant, aider nos enfants à se prémunir de la toxicité de certains individus.
Force est de constater que nous vivons dans un monde en perpétuelle crise et que, pour y survivre peut-être, beaucoup usent de leurs influences pour se protéger. La manipulation perverse semble bien devenir un moyen efficace pour s’imposer aux autres, vus ici comme rivaux, et offre le bénéfice d’échapper à une remise en question personnelle.
Le profil psychologique des victimes que je rencontre au quotidien semble caractérisé par une certaine fragilité émotionnelle, un manque de confiance en soi, une mauvaise image de soi, et d’un sentiment d’impasse, voire d’impuissance. Je note également une configuration récurrente: celle d’un choc émotionnel précédent la rencontre perverse. Cet état d’être intérieur et profond tend à faire émerger une peur, consciente ou non, de l’abandon, du rejet, de la solitude. Cette conjoncture amène la « proie idéale » à un état d’hyper-empathie qui aura tendance à l’inciter à donner vie à ses rêveries rassurantes et à idéaliser la rencontre.
Ces éléments constituent les failles qui rendront possible l’attraction comme la captation perverse.
Sur les réseaux sociaux, parfois en consultation, des personnes, hommes et femmes s’interrogent: « Et si en fait, c’était moi le pervers narcissique ? » et se rassurent très vite en affirmant, « Ce qui est surprenant c’est que même les victimes, un jour ou l’autre se posent cette question. »
Le mouvement commun des victimes de pervers narcissique, tel un ultime réflexe de survie, est de s’insurger vigoureusement face à cette question que l’on fait passer pour saugrenue alors même qu’elle est parfaitement légitime. Le raisonnement qu’impose celles ou ceux qui se définissent comme victimes est toujours le même: » Si tu étais vraiment PN tu n’aurais pas rédigé ce post et ne l’aurais pas formulé de cette façon. Si tu étais vraiment PN, tu ne te remettrais pas en question comme tu le fais. Ne doute surtout pas de toi ! ». Ou encore: » Un pervers narcissique n’est pas conscient de l’être, il ne se remet jamais en question, donc tu n’en es pas. »
En rassurant promptement, elles se rassurent elles-mêmes. Chapitre clos, c’est sans appel… du moins dans leur esprit.
Lisez ceci:
Qu'en pensez vous ?
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© Geneviève Schmit, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs pervers narcissiques. .
Consultations à distance par téléphone ou Skype: 06.43.43.15.79
J'aurais grand plaisir à lire vos interventions sur le Facebook qui vous est dédié: Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Les enfants victimes des agissement pervers d’un parent manipulateur doivent, plus que tout les autres encore, et avec l’aide du parent protecteur, s’inscrire dans des valeurs saines et stables. Ces règles de vie et de pensées représenteront le meilleur repart contre les lutes internes qu’ils ressentiront.
Lire la suite: http://bit.ly/accords-tolteques-enfants
Pour mon malheur, tu n’étais pas à la hauteur.
Enfermée dans ce bonheur illusoire, je n’ai pas vu
Je n’ai pas vu qui tu es.
Et je t’ai laissé me tuer.
Comprendre le fonctionnement du pervers narcissique et de sa victime pour agir avec justesse et reprendre sa vie en main.
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25 avril 2015 à Paris
13h30
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Comprendre pour agir
Comprendre pour mieux agir face à la justice
Comprendre pour mieux aider vos enfants
Comprendre pour reprendre votre vie en main !
Et s’il vous était possible de voir, de ressentir et de comprendre le fonctionnement interne d’un manipulateur pervers narcissique…
Et si partir de cette nouvelle connaissance vous pouviez modifier votre propre comportement et adoucir les liens que vous entretenez avec ce prédateur…
Et si par cette nouvelle compréhension vous pouviez aidez vos enfants à se protéger mieux
Récemment, on me posait cette question:
« Quand votre perverse narcissique vous dit qu’elle « veut » être amie avec vous, qu’en pensez-vous? »
Pour le pervers narcissique, l’amitié n’existe pas, pas plus que l’amour d’ailleurs… Pour lui, ou elle, seuls existent des liens d’intérêts.
Il lui sera donc possible de feindre l’amitié, longtemps parfois, au point d’y croire lui-même, parce que ce lien lui rapporte quelque chose qu’il ne pourrait obtenir par lui-même.
On n’est pas « ami » avec un PN,
on lui est « utile ».
L’intérêt que le pervers narcissique porte à l’autre peut être de différentes natures. Ce peut être parce qu’il lui sert de sésame pour entrer dans une sphère relationnelle qui lui serait fermée, parce qu’il aurait en retour l’admiration nourricière si vitale ou parce que cela entrerait dans une stratégie plus élaborée.
Il est fréquent de voir des pervers narcissiques avoir une victime secondaire, du même sexe la plupart du temps. Cette personne le suit, tel un toutou, et cela même s’il lui fait vivre toutes les humiliations et brimades possibles. Malgré tous ces rabaissements, le petit satellite martyr reste fidèle… Pourquoi ? , tout simplement car il y trouve un bénéfice secondaire. Il s’agit la plupart du temps d’un sentiment de protection face au reste des personnes qui sont perçues comme hostiles. Ou alors, un sentiment de valorisation motivé par l’intérêt que lui porte cet être si brillant. Il s’agit sans aucun doute d’un phénomène de projection du petit satellite sur le soleil qu’il poursuit … De toute manière, chacun y trouve son compte.
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Geneviève Schmit, experte dans l'accompagnement des victimes de violence psychologique et manipulation perverse.
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Les hommes peuvent aussi être victimes de manipulatrices perverses !
Les hommes victimes de violence conjugale sont souvent victimes d'abus à la maison, que ce soit de la part de leur femme ou, dans le cas des couples de même sexe, de leur partenaire.
La violence est souvent un problème de perte de contrôle. Lorsque l’on ne trouve pas les mots pour exprimer ses émotions, ses frustrations, les gestes prennent le relais.
Les agresseurs pensent qu'ils ont le droit de manipuler, de contrôler et d’humilier une autre personne. Cette croyance est non seulement tenue par des hommes, mais aussi par certaines femmes.
Nous savons que beaucoup d'hommes vivent l’abus et qu’ils gardent cette expérience traumatique secrète… Il est difficile d’assumer cette position de manière publique dans une société ou l'homme est encore figé dans un statut dicté par un patriarcat héréditaire.
Mais quelles que soient les traditions sociales, il n’y a aucune différence entre la souffrance individuelle, la peur et la douleur ressenties par un homme et celles ressenties par une femme dans une telle relation abusive.
Il est essentiel que la souffrance soit prise au sérieux, et que le soutien, la prise en compte et l'aide soit disponible en cas de nécessité, sans aucune distinction de sexe !
La plupart des effets de l'abus de violence domestique sur les hommes sont les mêmes que pour les femmes.
Comme les femmes, les hommes victimes de violence conjugale sont susceptibles d'être profondément atteints dans leur estime d’eux même. Ils risqueront de vivre une perte profonde de confiance, se sentir isolés, coupables et confus au sujet de leur situation.
Thomas : « Au début, elle m'a découragé de voir de vieux amis, en particulier les femmes. Elle a menacé de recourir à la violence contre eux. Par exemple : « Si telle ou telle visite ici, je vais mettre un couteau dans ses tripes. "... Elle disait être draguée par mes amis... Cela m'a laissé méfiant de mes amis. J'étais fou de jalousie. Tout cela a eu pour effet d'endommager mon réseau social. "
Un grand nombre de victimes masculines d'abus ont des difficultés à définir cette violence subie comme telle. Cette réalité est partiellement due à l'image que notre société a de l'Homme. Les hommes sont souvent considérés comme forts, autoritaires et machos. On enseigne aux garçons, dès leur plus jeune âge, qu'il est indigne pour un homme de pleurer et d’exprimer ses émotions.
Pour beaucoup encore, l'idée qu'un homme adulte puisse avoir peur ou être vulnérable est un sujet tabou. L'idée qu’un homme, le plus souvent physiquement plus fort puisse être battu, semble ridicule.
De ce fait de nombreux hommes victimes de violence se sentent "moins hommes", comme s'ils n’étaient pas suffisamment virils que pour avoir la capacité de prévenir ces abus.
Anon : "... Elle avait l'habitude de régulièrement crier contre moi et m'a frappé, mais quand j'ai eu besoin de points de suture à la tête elle m’a attaqué avec un couteau."
Thomas : «Betty m'avait menacé avec un couteau à de nombreuses occasions, et j’avais esquivé ces missiles avec succès. Elle a finalement atteint son but un matin en me frappant avec un bol à un centimètre de mon œil. Je suis arrivé au travail ce matin-là avec des vêtements tachés de sang et ai dû expliquer ma situation …"
La réalité est également que si un homme est agressé physiquement par son épouse ou partenaire, il choisira souvent de prendre une raclée plutôt que de riposter pour se défendre et causer ainsi un préjudice à l’agresseur. S'ils ripostent, ils sont conscients que leur force causerait de graves dommages et qu'ils ont de grands risques d’être accusés d'être un agresseur eux-mêmes !
"Un homme de mon village, un grand gaillard tout doux que je connais un peu vient de me parler… Il s’est fait battre par sa femme, une petite nana d’1m60… il a le visage lacéré. Il est effondré, m’avoue en baissant les yeux que ce n’est pas la première fois qu’il se fait frapper…
Il refuse de déposer plainte… me dit qu’il ne peut pas être «méchant» avec elle, qu’ils sont mariés depuis 20 ans… qu’il l’aime et ne comprend pas.
Ensuite il me dit que c’est forcément de sa faute à lui, qu’il a fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Il tente de me faire croire qu’elle a raison de le battre, me parle de son manque de courage me dit qu’il ne «doit pas avoir de couilles».
Je lui fais remarquer qu’il sait parfaitement que s’il avait répondu à sa violence il aurait blessé sa femme et qu’il ne veut pas lui faire de mal ! Que son courage est justement de ne pas répondre par la violence. Il redresse alors sa tête et me regarde enfin dans les yeux ! Il se sent compris.
Il ne veut pas déposer plainte. Il a peur du regard des Gendarmes dont certains le connaissent sûrement… Nous sommes dans un petit village… Il a honte."
Geneviève Schmit
Extrait du manuscrit qui sera publié aux Éditions Grancher en mai 2016
Restons en contact sur mon Facebook: Soutien.Psy
© Geneviève Schmit – diffusion
La reproduction intégrale de mon écrit est autorisée. Cependant, mon nom complet ainsi que le lien actif de la page du site internet http://pervers-narcissiques.fr est obligatoire.
Vous remerciant de votre compréhension ainsi que de l’intérêt porté à mon travail, Geneviève Schmit.